Les côtes du sud battues par le vent: Vik – Höfn | Islande (jour 3)

Vík í Mýrdal et ses plages de sables noir

Après avoir déjeuné et en découvrant une belle journée ensoleillée, nous décidons d’aller nous balader et de découvrir les alentours de Vik. Nous empruntons un sentier qui nous mène sur des falaises qui surplombent le village. Si l’on poursuit la randonnée on atteint l’autre côté de la falaise qui donne sur Reynisfjara et sur ses majestueux rochers qui sortent de l’eau. Du printemps à l’été, il est possible d’observer les macareux (oiseaux emblématiques d’Islande) depuis ce point de vue. Malheureusement nous n’avons pas eu la chance d’en voir car nous étions hors saison.

Une fois la randonnée terminée (environ 2 heures aller-retour), nous reprenons la voiture pour nous rendre sur les plages de sables noirs de Reynisfjara que nous avons observé tout à l’heure. Depuis Vik, il faut rebrousser chemin pour accéder à ces plages (environ 10 minutes de voiture). Au loin, nous apercevons sur la péninsule le phare Dyrhólaey, malheureusement nous n’avons pas eu le temps de marcher jusque-là. Si vous en avez la possibilité, nous vous conseillons de vous y rendre car vous aurez une vue sur toute la plage de sable noir.

La randonnée du matin nous a creusé l’appétit mais cela tombe bien car il y a un supermarché à Vik. Après avoir fait quelques provisions nous nous dirigeons vers l’église de du village pour picknicker.

Champs de laves et décors féériques

Sur la route en direction des glaciers (5 petites heures de route nous attendent… heureusement que nous avons fait des provisions), nous voulions nous arrêter dans un canyon mais nous sommes arrivés trop tard… en même temps difficile de respecter notre timing lorsque l’on s’arrête toutes les 3 minutes.

(coup de coeur) Sur notre parcours, nous traversons de nombreuses étendues sans croiser âme qui vive. Ce qui nous a vraiment marqué durant le trajet ce sont les incroyables champs de laves recouverts par la mousse, nous avons l’impression d’être sur une autre planète.

A la nuit tombée, nous atteignons finalement notre hébergement. Il s’agit d’une petite maison d’hôte perdue au milieu de nul part et au pied d’une montagne. D’ailleurs on a failli manqué l’embranchement qui mène à ce petit hameau situé à environ 20 km d’Höfn. Il est juste composé de 2 maisons, une étable et une église avec un grand cimetière (nous devons avouer que le soir, ça fait un peu peur).

Chasse aux aurores boréales

Nous sommes accueillis par une charmante dame à la retraite qui nous remet les clés de notre chambre. Une fois les bagages déposés, nous la rejoignons dans le séjour pour faire connaissance et lui demander s’il y a un restaurant à proximité. La réponse ne nous a pas vraiment surprise… “Rien à moins de 20 km à la ronde”. Heureusement que nous avions emporté quelques Cup Noodle.

Pendant notre super repas gastro, notre hôte regarde les prévisions des aurores boréales. Bonne nouvelle, on devrait pouvoir en voir cette nuit. On remonte vite dans la chambre préparer nos affaires. Nous nous postons tout d’abord pas très loin de la maison d’hôte et nous attendons appareils photos en main prêts à dégainer à la moindre aurore boréale. Mais rien… rien du tout à notre plus grande déception. On se prend quand même en photo pour garder un petit souvenir et là on vous laisse observer par vous-même la photo… YAHOU!

Dans notre élan de motivation, on décide de prendre la voiture et de se rendre au lac de Jökulsárlón (selon conseils de notre hôte). Sur place, il y a déjà pas mal de photographes installés. Coup de chance, un photographe posté à côté de nous, nous donne quelques conseils pour faire de jolis clichés. Nous étions un peu limité par notre appareil qui a déjà quelques années et qui monte très mal en iso (je vous épargne les détails techniques). Grâce à ses précieux conseils, nous avons tout de même réussi à capturer plusieurs clichés d’aurores boréales. On décide donc de rentrer dormir les yeux remplis d’étoiles.